Sur recommandation de notre hôte, ce matin nous avons été déjeuner au marché.
Comme le disait Honorine, le pain avait un goût de poussière. Mais trempé, cela allait.
Cependant, nous avons bien déjeuné et le jus d’orange était excellent.
Après, il fallait préparer notre départ pour les 5 jours de désert. Avoir de quoi boire : nous avons pris 12 litres d’eau, de quoi manger : là c’est plus compliqué, nous avons pris des chips, des gaufrettes, des boîtes de thon, du pain, et nous avons même trouvé de la brioche et du Nutella pour le petit déjeune. Nous avons complété ces courses par des fruits. Nous espérons avoir le repas du soir et le petit déjeuné dans tous les hôtels, mais vu qu’il y en a 2 que l’on n’a pas pu contacter !
Etape finale, le plein d’essence et des jerricans. Nous en avions acheté 4 à côté de Samaipata et un autre sur la route entre Sucre et Potosi. L’idéale serait d’en avoir 6 ou 7.
Le long de la route vers la station d’essence, nous ne voyons aucun magasin qui pourrait vendre des « galeones ». Cela devrait aller, sinon, normalement nous devrions pouvoir en acheter dans les villages que nous traverserons l’avant dernier jour.
Par contre, à la pompe, nous tombons sur un os ! Il y a un officier d’état au carburant qui contrôle. Et la serveuse ne peut pas nous remplir nos bidons sans son autorisation ! Il nous explique, que nous n’avons pas le droit de transporter plus de 50 litres d’essence et donc que l’on ne pourra pas en mettre plus dans nos jerricans. Heureusement que nous avions déjà rempli 2 bidons à Samaipata.
La pompiste étant très gentille et compréhensible, nous a quand même rempli les 3 bidons !
Maintenant que toutes ces étapes sont passées, nous pouvons prendre la route vers San Pablo de Lipez.
Oups, c’est dimanche et il y a le marché qui bloque la seule route qui va vers notre destination. Nous essayons de contourner par le nord, mais pas possible, nous demandons comment passer à une passante, mais elle ne sait pas ! Donc nous allons essayer par le sud. Ouf, cela passe.
Nous pouvons donc entamer notre piste.
Aujourd’hui au programme des réjouissances, la Ciudad del Encanto et trouver un hébergement pour la nuit.
La route indiquée sur Maps.Me pour aller à la Ciudad n’existe pas. Il y en a une autre plus loin, mais cela nous rajoute 3 heures de route et 100 km. Flemme et pas sûr que les réserves d’essence suffiront.
Apres un arrêt « repas » sur la route, nous arrivons vers 15h à San Palo de Lipez.
Nous nous rendons à l’hôtel que j’avais repéré sur Maps.Me, mais celui-ci est ouvert à tous et il n’y a personne dedans ! Il y a un numéro sur la porte pour appeler, mais mes femmes préfèrent que l’on aille à un autre hôtel à l’entrée du village. Idem, personne, mais la visite de ce dernier ne me donne absolument pas envie.
Nous retournons donc au premier, visitons l’établissement de fond en comble et appelons le n° indiqué sur la porte. La une discussion en espagnol comment ! A la fin de cette discussion, j’ai compris et retenu qu’il fallait que l’on patiente. Au pire, si personne ne vient nous squatterons !
Finalement nos hôtes arrivent, je trouve le prix cher par rapport à notre hébergement du lendemain.
Après négociation, j’obtiens un peu plus de 10% de remise et le petit déjeuné en plus.
Nous sommes les seuls occupants de cet hôtel et le confort y est inespéré. Ils ont même accepté de nous faire un repas pour le soir. C’est le grand luxe.